le travail des nomades:

Le travail des nomades:

Les femmes loris ou bachtiaris utilisent des motifs plus traditionnels que d’autres tribus. Dans certaines régions comme l’Anatolie, le Caucase ou l’Asie centrale, les motifs se sont modifiés au cours des années par stylisation, simplification, emprunt ou créativité.

Leur travail, entièrement en laine (chaîne et trame) est assez facilement reconnaissable. Dans leurs tissages, ils utilisent la technique des joints à trames entrelacées (sans fente). Ils sont très denses, rigides, tassés, presque comme du cuir, et de format généralement allongé.

Ils tissent également des sofreh ard (tissus carrés servant à emballer le pain ou la pâte à pain), des mafrach, tchoval, bour ou bouraspou (sacs destinés au transport), des khordjin (sacs doubles), des namakdou (sacs à sel) ou des navar (bandes servant à arrimer les charges).

Beaucoup de sacoches utilisent la méthode de tissage par enrobement (façon soumak). De plus le bas des sacs est souvent noué (façon tapis) afin de renforcer les parties les plus exposées à l’usure. Le dos des sacs doubles présente aussi une caractéristique intéressante: sur un fond rayé en reps de trame se détache, sur chaque sacoche, un grand rectangle de couleur claire orné de motifs en tissage par enrobement, ce rectangle est décalé vers un angle inférieur.

Au cour des siècles, ces motifs ont très peu changés. Sont principalement représentés du bétail, des têtes d’animaux ou des oiseaux.

Leurs tapis noués utilisent des noeuds symétriques séparés par deux rangées de trame et sont entièrement en laine (chaîne, trame et velours).

Leurs tapis noués utilisent des noeuds symétriques séparés par deux rangées de trame et sont entièrement en laine (chaîne, trame et velours).

Voir aussi l'article Torba 2/96 les tapis "bachtiar"